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Visiter Andemantunnum

 

Sans doute l’ignorez-vous, à moins d’être originaire du coin, mais cette ville existe !

Andemantunnum est le nom latin de la ville actuelle de… Langres, en Haute-Marne.

Nous allons donc retracer le parcours effectué par Shaïmi et Baptiste au fil des rues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. La fête des Sorcières

L’histoire commence en fait à la fête des Sorcières, non pas à Langres, mais à Chalindrey, dont les habitants sont surnommés les Sorciers (de leur vrai nom Calindriens, mais personne ne les appelle comme ça, à ma connaissance). Ce surnom vient des légendes de sorcellerie, répandues au XVIème siècle, notamment celle de Clément Rabiet et de son complice Pierre Clerget (du Pailly, le village voisin), dont le procès a connu une forte publicité.

Durant les deux jours de la fête, les visiteurs peuvent profiter de nombreuses animations : stands, saynettes, cracheurs de feu, saltimbanques, jongleurs, jeux pour enfants et bien d'autres choses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2. Le cloître de la cathédrale

Le cloître, datant du XIIIème siècle, a vu sa cour centrale agrémentée d’une œuvre contemporaine, de François Bouillon, intitulée « Y d’If », se composant d’une spirale et d’un ensemble de « Y » regroupés de 1 à 7. Le centre de la figure possède effectivement un morceau de bois d’if…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. La cathédrale

La cathédrale Saint-Mammès, datant du XIIème et du XVIIIème siècle, est de style bourguignon, avec un toit en tuiles vernissées formant des motifs géométriques, mais aussi gothique avec une façade classique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4. La fontaine aux fées

Située en dehors de l’enceinte de la vieille ville, elle concentre de nombreuses légendes, peuplées d’êtres fantastiques. Certaines dépeignent les femmes hantant le lieu comme des êtres bienveillants, d’autres comme malveillants, selon les époques et les croyances. En effet, les présences féminines ont tour à tour été trois déesses mères (représentées sur un autel), puis à cause de la christianisation, elles devinrent des fées maléfiques. Celles-ci sont notamment apparues dans la légende du pâtre Mandola, qu’elles ont rendu fou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5. La colline des Fourches

La colline des Fourches est située en contrebas de la ville, vers la vallée de la Bonnelle. Sa réputation et son nom sanglants sont issus du Moyen Age, où les pendaisons, sur des potences appelées fourches, étaient nombreuses et avaient pour objet d’effrayer les peuples des alentours. Celles-ci y furent monnaie courante jusqu’au XVIIIème siècle. Mais ce n’est pas le seul aspect de cette colline mystérieuse. Les druides, autrefois, y tenaient leurs réunions, et à l’époque gallo-romaine elle était le lieu des tombeaux. De nos jours, c’est un lieu de pèlerinage honorant la Vierge Marie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6. La statue Diderot

Pour commémorer la mort de Denis Diderot, originaire de Langres, Auguste Bartholdi, connu pour la statue de la Liberté, a reçu la commande de cette statue du philosophe en 1884. La statue Diderot, située sur la place Diderot, au bout de la rue Diderot, non loin du collège et ancien lycée Diderot (hum) est réellement l’emblème de la ville, qui se targue de compter parmi ses attraits touristiques le fameux érudit. Celui-ci tient effectivement un livre dans la main, mais aucun titre ni indice sur la nature du livre n’y figure.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7. La rue de la Boucherie (officieusement la rue des Bouchers)

Une petite ruelle, partant de la place Diderot, est le sujet d’une légende, du XIIème siècle, période où la viande vint à manquer. Pourtant, une boucherie parvint à fournir de la viande aux habitants, tandis que des domestiques disparaissaient mystérieusement…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans cette rue, au-dessus de la porte du numéro 2, sont assis deux petits êtres étranges, ressemblant à des lutins, sur un encadrement en bois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juste à côté, au numéro 4, se situe une niche sur la façade, semblable aux nombreuses autres que compte la ville, principalement dédiées aux figures du christianisme. Cependant, celle-ci est vide…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 17 B, un peu plus bas dans la rue, une petite cloche est accrochée au mur et reste fort intrigante.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8. Les lions

Au gré des rues de Langres, vous pouvez apercevoir, en levant la tête, des gouttières en tête de lion. Ici, rue du cardinal Morlot :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A l’entrée de Langres, côté nord, vous pourrez voir l’arc gallo-romain, accolé au rempart. Sur l’un des côtés, un lion sculpté dans la pierre est visible (côté intérieur de l’arc, faisant face au rempart).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9. La rue de la Tournelle

Cette rue, principalement connue pour abriter l’ancienne chapelle du couvent des Ursulines, est somme toute banale. Mais elle possède dans un angle de mur un élément insolite, qui ne revêt, contrairement à la majorité des niches visibles dans toute la ville, aucun caractère religieux. C’est la statue d’un homme et d’une femme enlacés, sculptés avec grâce et délicatesse.

Ancre 1
Ancre 2
Ancre 3
Ancre 4
Ancre 5
Ancre 6
Ancre 7
Ancre 8
Ancre 9
Ancre 10

 

Sources : tourisme-langres.com ; Langres France éditions Dominique Guéniot 1981; geneawiki

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