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Sortilèges significatifs

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  • Anomaïa

Anomaïa est un sortilège d’union entre deux personnes qui s’aiment profondément et durablement. Il permet d’estomper leurs différences de nature, en particulier la longueur de vie. Par exemple, un(e) humain(e)  qui épouse un(e)  magicien(ne) immortel verra sa vie s’allonger et sa santé rester meilleure bien plus longtemps. Ce sortilège fait apparaître aux doigts des deux personnes une alliance, qui ne peut pas s’enlever. Attention : si l’amour est superficiel ou amené à disparaître avec le temps, le sortilège ne fonctionnera pas, et les alliances n’apparaîtront pas.

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  • L’empreinte sortilégiale

Lorsqu’un magicien lance un sortilège ou effectue un acte magique plus généralement, il peut le verrouiller avec une empreinte sortilégiale. Il s’agit d’un autre sortilège, lancé soit juste après soit simultanément, qui empêche toute autre personne de défaire l’acte magique ou d’en annihiler les effets. C’est un « cadenas magique ». Seul le lanceur de sort peut alors décider d’annuler son acte magique en brisant l’empreinte sortilégiale.

Les magiciens particulièrement puissants, ou en tout cas beaucoup plus puissants que le lanceur, sont en mesure de briser cette empreinte, mais parfois l’empreinte n’a pas besoin d’être très complexe pour être inattaquable : il suffit d’y ajouter un paramètre extrêmement personnel pour la rendre hermétique. Encore faut-il savoir comment faire.

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  • La boîte derka

La boîte derka est un artefact magique qui permet d’emprisonner des pouvoirs que l’on ne souhaite pas redonner à quelqu’un dans l’immédiat. Elle peut servir soit à démunir une personne totalement de ses pouvoirs, soit à l’en soulager partiellement. Cette dernière hypothèse requiert un haut niveau de maîtrise, car cela implique de pouvoir sélectionner parmi les pouvoirs ceux que l’on désire enfermer et de laisser les autres. Cependant, défausser complètement une personne de ses pouvoirs exige de la puissance, car les pouvoirs font partie de la personne et les en arracher est très gourmand en énergie, d’autant que ladite personne n’est pas forcément d’accord pour les perdre, et donc il faut être capable de se défendre de ses attaques tout en retirant ses pouvoirs – une action multiple qui n’est pas à la portée du premier magicien venu.

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  • La gifle symbolique des dieux

Les dieux, en tant qu’êtres supérieurs, ont une puissance magique plus importante que les autres magiciens (c’est le cas des Intermédiaires également, mais leur interaction avec le monde est beaucoup moins fréquente). Lorsqu’ils souhaitent attaquer ou se défendre, ils peuvent utiliser la gifle symbolique, qui consiste à envoyer une salve magique, une sorte de courant d’air, qui balaye l’adversaire et le met au tapis. On parle de gifle, car le geste de la main est le même, mais les dieux ne touchent pas la personne, d’où le terme « symbolique ». Certains magiciens puissants sont capables de recréer ce genre de sortilège.

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  • Le sortilège des trois doigts

Ce sortilège permet de capturer l’essence de vie d’une personne. Il tient son nom au positionnement de trois doigts (le pouce, l’index et le majeur), qui se rapprochent petit à petit les uns des autres. Quand les doigts se touchent, soit la personne a une crise cardiaque, soit elle étouffe. Mais le simple fait de rapprocher les doigts resserre l’étreinte et provoque un malaise. Ce sort est souvent utilisé comme moyen de pression, pour obtenir une information ou contraindre la personne à faire quelque chose.

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  • Le sortilège de l’Alborica

Le nom viendrait d’Alborica, la ville légendaire d’où serait originaire le Maître Premier. D’autres affirment que ce serait le nom mortel du Maître Premier. Il y a enfin ceux qui croient que ce mot signifiait quelque chose dans le dialecte gaïcian d’origine à l’époque du Maître Premier et penchent pour le mot Finalité.

Ce sortilège est utilisé pour donner la mort. C’est le deuxième sortilège le plus difficile et le sortilège de mort le plus irréversible. Il est extrêmement compliqué car il consiste à chanter et à parler de manière décalée. Le chant est extérieur, et la déclamation du sortilège doit être intériorisée. D’où la complexité.

Seuls quelques personnes peuvent se permettre de l’utiliser : il nécessite un apprentissage approfondi, une grande maîtrise de ses pouvoirs et du sortilège en question. En effet, le moindre problème, oubli ou déformation, entraînerait des conséquences funestes.

Le chant est très sentencieux, de même que la déclamation. Le chant est en fait une seule phrase de mélodie, ce qui lui donne ce caractère à la fois sacré et solennel. Il faut l’exprimer avec conviction, et le sentiment d’être puissant. C’est pourquoi peu de gens peuvent s’en servir. Si le pouvoir exprimé n’est pas réel ou dépasse celui qui existe, le chant se retourne contre celui qui le prononce.

 

La déclamation :

Elle est exprimée en gaïcian primaire, c’est-à-dire, le premier gaïcian, précédant le vieux gaïcian et le gaïcian actuel. C’est le sortilège, après le sortilège Mânïa, le plus vieux de l’histoire gaïcianne.

 

Alborica malavoï dica

Poïlazeï ocopol treza

 

Typiol guty tredesh

Crolipul figubavresh

 

Coïcoï difecas

Tygul moniu quocas

 

Shosha noma yanomaï

Evrish temal nomaï

 

Faguenoulal zerat

Ionuliyol demorat

 

Wiwulaxez

Poliurtrabez

 

Mamoytred

Vecofaxed

 

Le chant :

Il doit être exprimé après la première syllabe du dernier mot de la strophe qui le précède. C’est toujours la déclamation qui commence.

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  • Le sortilège de Mânïa

Ce sortilège est un sortilège pour rendre la vie. Il est le sortilège le plus ancien de l’histoire gaïcianne, avant le sortilège de l’Alborica, mais contrairement à celui-ci, le plus célèbre de tous les Sortilèges Anciens, il est moins connu, bien qu’il nécessite de même énormément de pratique, de maîtrise et de pouvoir.

Pour ramener la vie, il faut le vouloir. Il faut aimer, ou apprécier au minimum la personne décédée. Dans le cas contraire, le sort se retourne contre celui qui le jette, à savoir qu’il lui prend la vie qu’il comptait donner à autrui.

Ce sort consiste à murmurer une litanie, entremêlée de sons mélancoliques, de quelques phrases musicales qui invitent le corps du défunt à retourner à la vie. C’est donc le même principe que le sortilège de l’Alborica, ainsi qu’en ce qui concerne l’expérience, la puissance et l’expression.

Il s’agit du sortilège le plus difficile qui ait jamais été imaginé. Seuls de très rares magiciens extrêmement puissants sont capables de le mener à bien.

Planète et la Lune
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